Centre de ressources

Les principaux partis pris du projet de renaturation de cette cour d’école ont été l’apport en masse de surfaces végétalisées, la plantation d’arbres pour plus d’ombrage, la mise en œuvre d’espaces de jeux et l’infiltration des eaux pluviales.

La Métropole de Lyon met à disposition des habitants de son territoire des guides pratiques pour accompagner les particuliers dans la mise en place d'installations dédiées à une meilleure gestion de leurs eaux pluviales.

Il y a plusieurs possibilités pour utiliser les eaux de pluie. La Métropole de Lyon vous accompagne et met à votre disposition des outils pour vous informer et vous aider à les gérer au mieux.
3 étapes sont nécessaires :
1. Déterminer et comprendre les caractéristiques techniques de votre parcelle
Comment gérer les eaux pluviales : déterminer les caractéristiques de la parcelle
2. Identifier les solutions les plus pertinentes
Méthodes pour gérer vos eaux pluviales : présentation des ouvrages réalisables
3. Faire une demande d’autorisation d’urbanisme
Autorisations d’urbanisme et gestion de l’eau : processus d’instruction d’une demande d’urbanisme liée à l’eau

La Commune a officiellement approuvé la convention portée par le CISALB (Comité Intercommunautaire pour l’Assainissement du Lac du Bourget), dont le but est de mettre en œuvre un plan d’actions tendant à adapter les usages de l’eau au changement climatique.Dans le cadre de leurs compétences respectives, le CISALB et Grand Chambéry accompagneront techniquement et administrativement les Communes dans la bonne mise en œuvre de leurs plans d’actions.Déjà impliquée dans des projets de préservation de l’eau, Bassens, en adoptant cette convention, pourra consolider son engagement et sensibiliser les Bassinot(e)s aux pratiques qui permettront de gérer la transition climatique le plus sereinement possible.
Les actions : récupération et utilisation des eaux pluviales, adaptation des espaces verts, du fleurissement, du fonctionnement des fontaines publiques, désimperméabilisation des sols, économie d’eau, réduction des pollutions par des grilles d’eaux pluviales, sensibilisation auprès des écoles, accompagnement à l’action citoyenne, soutien aux initiatives locales, propositions d’innovations.
Dans le cadre de la convention, la Commune de Bassens a fait installer une cuve de récupération d’eau de 10 000 litres aux abords de la Ferme de Bressieux. Elle vient compléter celles précédemment installées.

Mise en. place d'un broyeur à végétaux qui réduit la quantité de déchets verts, favorise l’élimination des végétaux, permet le paillage individuel des jardins et espaces fleuris de tout un chacun. La technique du paillage évite l’emploi de produits phytosanitaires et limite les arrosages.

Saint-Victor en Ardèche plante la pluie pour renforcer la résilience des territoires.

Dans un contexte de changement climatique, l’infiltration de l’eau dans les sols apparaît comme un levier clé pour la gestion durable de l’eau. À Saint-Victor, un projet expérimental soutenu par l’agence de l’eau et porté par ARCHE Agglo en partenariat avec la Communauté de communes Rhône Crussol vise à ralentir, stocker et infiltrer l’eau directement dans les sols.                                                                                                

Cette approche d’hydrologie régénérative permet notamment de recharger les nappes phréatiques, de limiter les risques d’inondations. En Ardèche, 17 exploitants testent déjà ces pratiques innovantes. Lors de la Journée mondiale de l’eau, Mme la Préfète de l’Ardèche Sophie ELIZEON et de nombreux élus et agriculteurs ont assisté à une visite de terrain pour observer ces avancées. Aline DUPONT, représentante de l’agence de l’eau, a souligné l’importance de ces actions pour l’avenir des territoires face au changement climatique et la nécessité de tester des solutions pour les reproduire sur d’autres territoires. Ces actions s’inscrivent pleinement dans la démarche du Plan territorial de Gestion de l’Eau du bassin versant du Doux. En renforçant la résilience face aux sécheresses et aux excès d’eau, ce projet ouvre la voie à une agriculture plus durable et à une meilleure adaptation aux défis environnementaux.                                                                                        

SOMMAIRE
› Bienfaits de la ville perméable ........................................ 3
› Rappels des bonnes pratiques .......................................... 4
› Fossés et noues.................................................................... 5
› Tranchées de rétention et/ou d’infiltration ..................... 7
› Récupération et utilisation des eaux pluviales ............. 9
› Revêtements perméables................................................. 12
› Chaussés à structures réservoirs ................................... 15
› Puits d’infiltration .............................................................. 17
› Toitures stockantes végétalisées................................... 19
› Régulateurs de débit ......................................................... 20
› Jardins de pluie ................................................................. 21

Le service Espaces verts fleurit désormais uniquement les points de fraîcheur.
L’arrosage en goutte à goutte permet de programmer l’arrosage la nuit et d’apporter ce qui est strictement nécessaire à la plante. La technique du paillage est utilisée à l’aide de copeaux de bois taillés dans l’année et permet de garder l’humidité au pied de la plante. Le service utilise également celle du mulching en laissant l’herbe finement coupée sur place pour protéger la pelouse de la sécheresse. La Ville a été précurseur également au niveau des engrais : elle n’en utilise plus depuis de nombreuses années afin de préserver les nappes phréatiques.

En 2022, le conseil municipal des Jeunes a porté une délibération pour l’installation de récupérateurs d’eau dans les écoles. En 2023, une dizaine a été installée dans les écoles mettant en œuvre un projet             jardin.

La Ville de Valence souhaite encourager le développement de la végétalisation grâce à son Permis de jardiner en s’appuyant sur une démarche participative, c’est-à-dire en associant les habitants, les associations, les entrepreneurs, les commerçants…

Depuis 2021, un appel à projet par an pour s’inscrire au dispositif de végétalisation participative. 206 projets ont été concrètement réalisés, principalement par les habitants mais aussi par 10 associations/maisons de quartier et 21 commerçants, dans les 13 quartiers de Valence : 141 projets en façade ou pied de mur, 10 pieds d’arbre ou massif et 55 bacs végétalisés.                    
Cette initiative, inscrite dans le plan de mandat 2020-2026 et dans le plan d’actions de l’Agenda 21.

Les services techniques viennent en appui et recommandent :
"Il est préférable de privilégier les plantes résistantes au climat et peu consommatrices en eau, les plantes indigènes favorisant la biodiversité et celles dont la floraison s’étale au cours des saisons.
Les plantes urticantes, invasives et hallucinogènes sont interdites.
Le service Aménagement et Politiques Publiques propose un choix de plantes que la Ville propose gratuitement lors de la première plantation. "

En ce début d’année 2025, Valence amorce une nouvelle étape dans sa transformation urbaine. Les boulevards Bancel et la promenade Maurice-Clerc, autrefois dominés par le béton et la circulation, se métamorphosent en écrins de verdure.

• Jardins en creux pour récupération des eaux de pluie
• Plantation de 1 500 arbustes, 4 000 graminées et 1 700 bulbes dans des jardins conçus pour capter et stocker l’eau lors des pluies

Le projet, d’un coût total de 530 000 €, bénéficie de financements divers dont 117 000 € par le Département de la Drôme et 32 000 € issus des Fonds verts de l’État.

Dans le cadre du projet de réaménagement de la place de Dunkerque, Valence-Romans Agglomération a mis en place des solutions exemplaires dans la gestion des eaux pluviales :    
   

• Création de noues en surface : ces fossés végétalisés, larges mais peu profonds, permettent l’infiltration des eaux pluviales dans le sol et ainsi le développement de la végétation et de la biodiversité ;
• Installation de puits d’infiltration : ces structures, invisibles en surface, récupèrent l’eau en surface et l’infiltrent dans les couches profondes du sol ;
• Aménagement de tranchées d’infiltration : sous forme de longues gouttières peu profondes, les tranchées récupèrent le ruissellement de l’eau de pluie et évitent les inondations. L’eau remplit alors ces tranchées avant de s’infiltrer dans le sol.

Grâce à ces travaux, 17 500 m² ont été déconnectés du réseau d’assainissement, c’est-à-dire que les eaux pluviales de toute la surface de la place ne sont plus renvoyées dans les canalisations.
 
Ces solutions d’infiltration permettent de réduire significativement les coûts en évitant l’installation et l’entretien de tuyaux dédiés aux eaux pluviales.Le coût passe ainsi de 40 €/m² à 10 €/m².
Au total, les travaux ont permis de désimperméabiliser près d’un tiers de la place (5 000 m² sur les 17 500 m² de la place).
Coût de l’opération : 150 000 € de travaux pris en charge par l’Agglo, avec la participation de l’Agence de l’eau à hauteur de 81 523 €.
De plus, pour soutenir concrètement ce projet exemplaire de désimperméabilisation et déconnexion des eaux pluviales, l’Agglo a versé 64 350 € à la Ville de Valence.    

Source : Site internet de Valence

Les services techniques de la ville ont mis en place des cuves de récupération d’eau de pluie dans un bâtiment technique. 20 cuves de 1000 litres chacune.
Cette eau est utilisée pour des activités non-potables telles que l’arrosage de 200 jeunes arbres. Cela permettra de réduire significativement la consommation d’eau potable, tout en contribuant à la préservation de l’environnement.
La mise en place de ces cuves de récupération d’eau est une initiative à saluer, car elle permet de répondre à plusieurs enjeux environnementaux. Elle permet en effet de préserver les ressources naturelles en réduisant la consommation d’eau potable, tout en limitant les rejets d’eau de pluie dans les réseaux d’assainissement.
Cette initiative peut également permettre à la ville de Bourg-lès-Valence de réaliser des économies importantes sur sa facture d’eau.

Face aux restrictions d’arrosage des pelouses et espaces verts imposées par le niveau « crise sécheresse», la Ville de Bourg-lès-Valence innove en récupérant l’eau des piscines chez les habitants qui en font la demande.
Le pompage des piscines est assuré directement par le service des espaces verts qui réalise des tests pour vérifier la bonne disparation du chlore dans l’eau.
Cette initiative éco-responsable inédite, basée sur la solidarité des habitants, permet ainsi de préserver la ressource en eau et d’éviter son gaspillage, tout en permettant aux services municipaux d’assurer la continuité de l’entretien des espaces verts en période de sécheresse.
1m3 récupéré permet l’arrosage de 10 arbres.