Centre de ressources

Le projet de transformation de la cour et des abords de l’école Marcel-David en îlot de fraîcheur urbain consiste en la transformation en profondeur d’un espace à dominante minérale de 8 600 m², en un espace arboré – plantation de 87 arbres – qui permettra à termes d’obtenir un couvert végétal de 50 % de la superficie.
Elle favorise aussi l’infiltration des eaux de pluies et le phénomène d’évapotranspiration avec 73 % de surfaces perméables contre 6 % auparavant.

A l’école élémentaire Jean Jaurès aux Arcs sur Argens (Var),  l'écoulement ne donnait pas satisfaction par temps de pluie. Le groupe scolaire évacuait ses eaux soit directement dans le collecteur pluvial de l'allée des écoles ou directement en gouttière sur le trottoir (avenue Jules Guesde) et un projet de reprise des conditions d'écoulement pluvial devait être mené.

L’école dispose à présent d’un espace de récréation organisé en trois zones. Chacune dispose d’un sol spécifique adapté à son usage et destiné à une meilleure gestion des eaux de pluie : un espace enherbé, un autre aménagé en terrain de jeux avec un revêtement drainant et un dernier réalisé en enrobé de couleur claire et équipé de puits d’infiltration régulièrement disposés.
Plusieurs accessoires autour du cycle de l’eau ont été intégrés dans les différentes zones comme un jeu de collecte et de mesure des eaux de pluie, ainsi qu’une cuve de récupération d’eau pour l’arrosage du potager. Le projet a bénéficié d’un financement de l’agence de l’eau à hauteur de 70 % du budget total.

Vernaison a fait le choix  d’apporter de la fraîcheur et de la verdure aux écoliers du groupe scolaire Robert Baranne.
Avec des extérieurs très minéraux et arides, l’établissement était contraint, à chaque pic de chaleur, de fermer, car la température intérieure atteignait 37-38 °C.
Par conséquent, la mairie a décidé de travailler sur trois axes : la désimperméabilisation de la cour, l’isolation extérieure des combles et l’installation d’une ventilation double flux à l’intérieur". 212 arbres, 1 000 plantes grasses et quelques fraisiers ont été mis en terre en différents points de cet espace de 240 m2. Sur toute la longueur de la cour, la création de noues boisées - fossés larges et peu profonds, végétalisés - permet de récupérer les eaux pluviales de ruissellement d’une partie des toits de l’établissement et d’alimenter les plantations. Autour de ces changements, des projets pédagogiques sont proposés, notamment un panneau explicatif sur le cycle de l’eau.

Le coût de l’opération s’élève à 87 000 euros, dont 70 % financés par l’agence de l’eau.

Les enfants de la commune de Saint-Laurent-d’Agny bénéficient d'une  nouvelle cour dans leur école maternelle. Le jardin de pluie et les arbres y ont remplacé l'enrobé, selon le modèle des cours « Oasis » avec l’appui du CAUE Rhône Métropole.
Avant ces travaux, les eaux pluviales étaient captées dans des canalisations et conduites jusqu’à la station d’épuration de Givors, où elles étaient traitées comme les eaux usées.

Désormais, la pluie ruisselle jusque dans les massifs végétalisés et s’infiltre sur place, directement dans le sol. Elle arrose ainsi les nouveaux espaces verts. Les arbres prendront rapidement de l’ampleur et offriront une ombre salutaire pendant les beaux jours. Une solution simple pour se préparer au changement climatique.
Les descentes d’eaux pluviales proches (toitures tuiles et plates) sont dirigées vers une citerne de stockage de 6 m3 actionnée par une pompe manuelle servant pour l’arrosage. Le trop-plein est orienté vers une noue d’infiltration connectée au réseau d’eau pluviale aval avec un débit régulé à 5 l/s.

La Métropole de Lyon met à disposition des habitants de son territoire des guides pratiques pour accompagner les particuliers dans la mise en place d'installations dédiées à une meilleure gestion de leurs eaux pluviales.

Pour faire face au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau, un 1er Plan de gestion de la ressource en eau (PGRE) est né en 2016 sur le bassin versant du lac du Bourget. Ce PGRE, porté par le CISALB, a été le fruit d’une concertation large regroupant l’ensemble des acteurs et représentants des usagers de l’eau autour d’un plan d’adaptation au changement climatique. Économies d’eau, débits réservés aux sources, sécurisation de l’eau potable, sensibilisation et sobriété des usages ont tracé la ligne de conduite des actions menées.
Le document présente le bilan des actions menées pendant 10 ans.

Dans un contexte de changement climatique, l’infiltration de l’eau dans les sols apparaît comme un levier clé pour la gestion durable de l’eau. À Saint-Victor, un projet expérimental soutenu par l’agence de l’eau et porté par ARCHE Agglo en partenariat avec la Communauté de communes Rhône Crussol vise à ralentir, stocker et infiltrer l’eau directement dans les sols.                                                                                        
Cette approche d’hydrologie régénérative permet notamment de recharger les nappes phréatiques, de limiter les risques d’inondations. En Ardèche, 17 exploitants testent déjà ces pratiques innovantes. Lors de la Journée mondiale de l’eau, Mme la Préfète de l’Ardèche Sophie ELIZEON et de nombreux élus et agriculteurs ont assisté à une visite de terrain pour observer ces avancées. Aline DUPONT, représentante de l’agence de l’eau, a souligné l’importance de ces actions pour l’avenir des territoires face au changement climatique et la nécessité de tester des solutions pour les reproduire sur d’autres territoires. Ces actions s’inscrivent pleinement dans la démarche du Plan territorial de Gestion de l’Eau du bassin versant du Doux. En renforçant la résilience face aux sécheresses et aux excès d’eau, ce projet ouvre la voie à une agriculture plus durable et à une meilleure adaptation aux défis environnementaux.                                                                                        

Ce guide aborde les sujets suivants : bienfaits de la ville perméable, bonnes pratiques, fossés et noues, tranchées de rétention et/ou d’infiltration, récupération et utilisation des eaux pluviales, revêtements perméables, chaussées à structures réservoirs, puits d'infilltration, toitures stockantes végétalisées, régulateurs de débit, jardins de pluie.

Si Romans a la chance de disposer de nombreuses sources et rivières, la Ville
s’emploie à assurer une gestion raisonnée de cette précieuse ressource. Tour d’horizon des mesures mises en oeuvre par la Ville pour la préserver.

La Ville de Valence souhaite encourager le développement de la végétalisation grâce à son Permis de jardiner en s’appuyant sur une démarche participative, c’est-à-dire en associant les habitants, les associations, les entrepreneurs, les commerçants…

Depuis 2021, il y a un appel à projet par an pour s’inscrire au dispositif de végétalisation participative. 206 projets ont été concrètement réalisés, principalement par les habitants mais aussi par 10 associations/maisons de quartier et 21 commerçants, dans les 13 quartiers de Valence : 141 projets en façade ou pied de mur, 10 pieds d’arbre ou massif et 55 bacs végétalisés.                  

En ce début d’année 2025, Valence amorce une nouvelle étape dans sa transformation urbaine. Les boulevards Bancel et la promenade Maurice-Clerc, autrefois dominés par le béton et la circulation, se métamorphosent en écrins de verdure.

• Jardins en creux pour récupération des eaux de pluie
• Plantation de 1 500 arbustes, 4 000 graminées et 1 700 bulbes dans des jardins conçus pour capter et stocker l’eau lors des pluies

Le projet, d’un coût total de 530 000 €, bénéficie de financements divers dont 117 000 € par le Département de la Drôme et 32 000 € issus des Fonds verts de l’État.

Dans le cadre du projet de réaménagement de la place de Dunkerque, Valence-Romans Agglomération a mis en place des solutions exemplaires dans la gestion des eaux pluviales :    
   

• Création de noues en surface : ces fossés végétalisés, larges mais peu profonds, permettent l’infiltration des eaux pluviales dans le sol et ainsi le développement de la végétation et de la biodiversité ;
• Installation de puits d’infiltration : ces structures, invisibles en surface, récupèrent l’eau en surface et l’infiltrent dans les couches profondes du sol ;
• Aménagement de tranchées d’infiltration : sous forme de longues gouttières peu profondes, les tranchées récupèrent le ruissellement de l’eau de pluie et évitent les inondations. L’eau remplit alors ces tranchées avant de s’infiltrer dans le sol.